méprisante et pleine de prétentions , le voici

En vain, Line fait la mignarde,
Tous les jours elle s ‘en aidit
Ce n’est pas que je la regarde
Mais tout le monde me le dit.

La seconde , portait contre un aventurier , qui dans un bal, osa mettre la main d’une jeune personne véreuse , riche et belle, un billet , en vers, par lequel il lui proposait d’être son Héloïse.

L’oncle de la demoiselle, furieux, voulait lui faire donne des cous de bâtons. – Laissez-moi répondre à ce billet, lui dis-je . – Répondre ! . ; Quoi ?. ;; Mais voyons votre idée… Une heure après je portai en rimes :

Six ; Ale…….. ; la simplicité de ma pauvre grand-mère.
Tes vers ont tant d’esprit et d’art,
Que j’en suis toute éprise ;
Oui, tu seras mon Abélard
Et moi , ton Héloïse
Et mon oncle , à ce qu’il m’a dit,
Pour achever la …… ;
Tu fera ce que ………
A ………………………

Ce couplet fit beaucoup rire , la tante le trouvait trop libre, mais l’oncle désignait pour l’opération , le prit sur son compte et son distribua vingt copies. L’aventurier disparut sans tambour.

La troisième était un peu plus conséquence ;c’était le chapitre des ridicules, qui se trouve dans mon Donquichotte femelle.

Après cette équipée , je fis une assez longue absence , à mon retour, on m’apprend que je suis la bête noire des dames.

Il fallait me tirer de ce mauvais pas ; l’audace ma parut le meilleur moyen . Je soutins que l’épigramme était d’un ancien auteur nommé Longue, et qu’on le trouverait dans

Prev RETURN Next